Récemment, Martin Splitt a répondu à une question sur les balises meta spécifiques non standard. Quel sort Google réserve-t-il à cet extrait de code ?
Dans cet article, découvrez ce que dit l’expert sur la question et comment les webmasters peuvent interprèter ce type de balise et des balises similaires.
Qu’est-ce que la balise meta de pré-rendu-statut-code ?
Introduit aux débuts des moteurs de recherche, le pré-rendu visait à améliorer l’expérience utilisateur en affichant le contenu d’une page avant de la charger complètement.
La balise meta pre-render-status-code, cependant, ne faisait partie d’aucune spécification officielle. Il est apparu comme une solution personnalisée, ce qui permet aux développeurs de signaler un code d’état HTTP spécifique (comme 404 ou 503) pour la version pré-rendue.
En effet, elle fait partie d’un des balises méta non standard qui ne relèvent pas du domaine des spécifications HTML officielles définies par le World Wide Web Consortium (W3C).
Pour comprendre l’impact potentiel des balises meta non standards, examinons des exemples passés.
La balise compatible X-UA, autrefois utilisée pour influencer le rendu d’Internet Explorer, s’est retrouvée obsolète et finalement ignorée par Google en raison de sa nature spécifique au navigateur.
Comment Googlebot traite-t-il une balise méta spécifique non standard ?
Splitt, un analyste de la qualité de la recherche Google, a abordé cette question lors d’une récente séance de questions-réponses.
La question était posée par un utilisateur : “Martin demande : Que fait Googlebot lorsqu’il trouve <meta name= »prerender-status-code » content= »404″> ?”
Il a précisé que Googlebot n’interprète ni n’utilise la balise meta pre-render-status-code à des fins d’indexation ou de classement.
« Martin, c’est facile à dire, Googlebot ignore actuellement ce code de statut.
Je suppose que cela vient d’une application à page unique qui est rendue côté client et que vous voulez éviter les soft-404, dans ce cas, envisagez d’ajouter <meta name= »robots » content= »noindex »> ou de rediriger vers une page où le serveur répond avec le code d’état 404.
Pour plus d’informations à ce sujet, consultez notre documentation à l’adresse developers.google.com/search.«
Bien que cela puisse sembler une réponse définitive, l’histoire ne s’arrête pas là. La réponse de Splitt a également mis en évidence certaines nuances importantes :
● Confusion potentielle : Bien que Googlebot ignore la balise, d’autres robots ou robots d’exploration peuvent l’interpréter, ce qui peut entraîner un comportement inattendu.
● Dette technique : L’utilisation d’éléments non standards peut créer une dette technique inutile, obligeant les développeurs à maintenir un code spécifique à ces solutions non officielles.
● Concentrez-vous sur les normes : Le respect des pratiques de développement Web établies garantit la compatibilité entre les différents moteurs et évite de s’appuyer sur des fonctionnalités non documentées.
Comment les webmasters peuvent-ils faire avec les balises méta non-standard ?
Les idées de Splitt offrent des conseils pour appréhender les balises méta non standard :
Privilégiez les options standardisées : Respectez les balises meta officiellement reconnues pour une compatibilité optimale et évitez de vous fier à des solutions de contournement non officielles.
Le minimalisme est la clé : évitez d’encombrer votre code HTML avec des balises inutiles, en vous concentrant sur des éléments présentant des avantages établis pour le référencement et l’UX.
Restez informé : Suivre les directives officielles de référencement et les mises à jour de Google Search Central vous aide à garder une longueur d’avance et à éviter les pratiques obsolètes.
En résumé
La volonté de Splitt de répondre aux questions sur les éléments non standard tels que le code d’état de pré-rendu illustre l’engagement de Google en matière de transparence.
Cela permettra aux webmasters de prendre des décisions quant aux actions pouvant aider dans le cadre du référencement de leur site.