Il faut l’avouer, le SEO est une discipline vaste ! Et pour s’en rendre compte, rien de plus simple que de faire une rechercher sur Google à ce sujet.
Vous découvrirez des dizaines de stratégies avec des résultats plus ou moins probants. Alors, par où commencer et quels sont les facteurs les importants à considérer ?
Une étude menée par les « Google Search Quality Strategist » montre que le netlinking et la qualité de contenu sont les deux signaux de classement les plus importants.
Avec principalement la création de contenu de qualité, j’ai eu de très bons résultats notamment en passant de 0 à 1000 visiteurs.
Le netlinking, quant à lui, est tout aussi important et se décompose en deux volets à savoir :
- La création de backlinks ;
- Le maillage ou la création de liens internes.
Aujourd’hui, nous verrons une stratégie très efficace qui allie la création de contenu et le maillage interne : Le Cocon Sémantique.
Il s’agit d’un concept qui a été créé par Laurent Bourrelly, un expert SEO français.
Dans cet article, je vais vous présenter l’importance du cocon sémantique dans le SEO, et comment le mettre en place sur votre site.
Pour cela, je vais illustrer ce contenu avec un exemple pratique et détaillé susceptible de vous permettre d’appréhender le concept dans son ensemble.
Prêt ? Allons-y !
Chapitre 1. Qu’est-ce que le cocon sémantique ?
1.1. Le cocon sémantique : Une stratégie basée sur les besoins des utilisateurs
« Inspiré du siloing, le cocon sémantique a été introduit par Laurent Bourrelly et se fonde sur une analyse sémantique des besoins du visiteur afin de concevoir une architecture pertinente de site web. Celle-ci est un mélange de maillage interne et d’optimisation des contenus. De façon pratique, le cocon sémantique permet de pousser une page cible grâce à d’autres pages de niveau inférieur avec un système de netlinking interne pertinent. », Dictionnaire SEO.
En effet, la stratégie de Laurent Bourelly met les internautes au centre de la mise en place d’une structure interne efficace. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’utilisation du cocon sémantique exige une connaissance approfondie du public cible et de ses intentions de recherche.
Pour être plus technique, le cocon sémantique est un système qui permet de mettre en valeur une une thématique dans une page considérée comme mère, grâce à d’autres pages de niveau inférieur dans la structure, et ce, avec des liens contextualisés.
Ne vous inquiétez pas si certains termes ou concepts utilisés jusque-là paraissent encore flous, tout ceci n’aura plus de secret pour vous à la fin de cet article.
A ce niveau, gardez à l’esprit que la mise en place du cocon sémantique consiste en quelques sortes à déterminer les attentes de votre audience afin de publier les types de contenus qu’elle recherche.
Et ceci, avec des liens internes placés de telle sorte que le visiteur puisse progresser dans sa réflexion. En d’autres termes, les pages vers lesquelles l’internaute sera dirigé auront une thématique connexe, avec un champ sémantique similaire.
Avant d’aller plus loin, il est légitime de se demander quelle est l’importance du cocon sémantique. Pour ce faire, comprenons d’abord la notion de « sémantique » et son rôle dans le SEO.
1.2. L’importance de la sémantique dans le SEO
A ses débuts, Google évaluait le contenu d’une page uniquement à base de mots-clés. Ainsi, si vous rédigez un article sur « les équipements de jardinage » et que vous répétiez plusieurs fois cette expression sur votre page, Google considérait que votre contenu abordait ce terme spécifique.
Le moteur de recherche proposait en conséquence votre contenu dans ses résultats notamment par correspondance de votre mot-clé avec la requête de l’internaute.
Mais depuis l’avènement de l’algorithme Hummingbird en 2013, le moteur de recherche s’approprie les contenus et arrive à “comprendre” avec un peu plus d’accuité le sujet abordé par une page dans son ensemble.
Cela ne veut pas dire que Google ne tient pas compte des mots-clés, il ne se limite tout simplement plus uniquement à ces derniers.
En effet, le moteur de recherche tente de générer les résultats qui seront les plus susceptibles de :
- Répondre aux intentions de chercheur ;
- Faire un lien sémantique et contextuels avec la requête.
En termes simples, la Google cherche à comprendre les requêtes comme le ferait un humain afin de proposer les meilleurs contenus.
Par exemple, si vous demandez à votre ami : Quelle pomme utilises-tu ?
Et que vous ajoutez : « J’ai eu du mal à me doucher ce matin », votre ami saura que vous faites référence à une pomme de douche et non au fruit qui porte le même nom.
C’est exactement ce que Google essaie désormais de faire en interprétant l’intention de recherche en fonction de divers facteurs, notamment :
- L’historique des recherches d’utilisateurs ;
- L’emplacement de l’utilisateur ;
- L’historique des recherches globales ;
- Les variations orthographiques ;
- Etc…
Ce qui lui permet de faire la distinction entre différentes entités, tels que :
- Les personnes ;
- Les lieux ;
- Les choses ;
- Etc…
Par exemple, si vous recherchez « pomme » après avoir effectué plusieurs recherches sur la plomberie, Google supposera que vous voulez en savoir plus sur les pommes de douches plutôt que sur le fruit ou le tubercule.
Conclusion : L’intention de recherche est devenue un axe prioritaire en remplaçant de plus en plus la stratégie d’optimisation basée uniquement sur les mots-clés qui est de moins en moins efficace. Alors, on peut tout naturellement se demander ce qu’il faut faire pour suivre cette tendance de Google ?
La meilleure option est de créer des contenus qui traitent en profondeur les différents aspects d’une thématique donnée. De cette manière, vous allez couvrir naturellement un champ sémantique assez important sur le sujet.
Ce qui permettra d’améliorer l’autorité de votre contenu sur la thématique et de montrer à Google que vous avez une certaines expertise vous permettant de répondre à plusieurs questions que se poserait le lecteur.
En considérant le diagramme précédent dont l’étude s’est basée sur 1 millions de résultats de recherche Google, vous pouvez voir la forte corrélation entre l’autorité d’un contenu et son classement dans les SERPs.
Par conséquent, créer un contenu détaillé qui aborde tous les aspects d’un sujet donné est définitivement bénéfique pour votre référencement. Cela dit, il est souvent impossible de couvrir en profondeur toutes les angles d’une thématique vaste sur une seule page.
C’est exactement comme si je tentais de présenter tous les aspects du SEO en une seule page.
Pour cette raison, plusieurs contenus sont généralement publiés et c’est exactement à ce niveau qu’intervient le cocon sémantique.
1.3. En quoi consiste concrètement le cocon sémantique ?
Le cocon sémantique va se baser sur les préoccupations de l’internaute pour regrouper les pages selon un univers sémantique commun grâce à des liens contextualisés.
En plus de répondre aux préoccupations des internautes, la stratégie de Laurent Bourrelly renforce l’expertise de votre site web par rapport à une thématique donnée. Ceci, dans la mesure où vous avez couvert tous les aspects importants d’un sujet.
Dans cette condition, les moteurs de recherche ainsi que les internautes considèreront que vous êtes effectivement un expert pouvant apporter des solutions à diverses interrogations sur cette problématique.
Aux yeux de Google, vous aurez une très grande pertinence sur la thématique, ce qui améliore le classement de vos pages. Quant aux lecteurs, ils pourront avoir toutes les informations dont ils ont besoins et seront susceptibles de vous considérer comme une référence sur le sujet.
Maintenant, pour mettre en place un cocon sémantique, il est important d’effectuer successivement :
- Une analyse approfondie du champ lexical de ce que vous voulez mettre en avant ;
- De déterminer comment les internautes vont essayer de trouver vos produits ou services ;
- De créer du contenu complémentaire proche sémantiquement de la page à mettre en valeur ;
- D’effectuer un maillage interne efficace avec des liens contextualisés.
En utilisant cette stratégie, les pages les plus importantes, vont rapidement mieux se classer dans les SERPs. D’autant plus que Google aura une meilleure compréhension de la pertinence de votre site Web sur les différents sujets qu’il couvre.
Alors, si le cocon sémantique est aussi important, quand faut-il le mettre en place ?
1.4. Quand mettre en place un cocon sémantique et quelles compétences faut-il pour le faire ?
Afin de mettre en place un cocon sémantique efficace, il est important de savoir comment fonctionne l’élaboration de l’architecture des sites web en général et le concept de maillage interne. Je vais aborder les deux points dans le prochain chapitre.
Cela étant, il est important de noter que chaque site web est particulier et que vous devrez être en mesure d’adapter cette stratégie SEO à la problématique de votre site web.
Il ne faudrait avoir la mauvaise idée de copier-coller le cocon sémantique que vous trouvez sur un autre site web au risque de ne jamais atteindre les les résultats escomptés.
Tenez compte de votre stratégie marketing afin d’élaborer et de mettre en place un cocon efficace pour votre site web.
Si vous vous demandez quand mettre en place un cocon sémantique, je pense que vous pouvez le faire à tout moment.
Néanmoins, si vous avez la possibilité de réfléchir aux implications au début de votre site web, n’hésitez pas puisque vous aurez une vision claire de ce qu’il y a lieu de faire par la suite. En d’autres termes, vous ne serez pas obligé de réorganiser les contenus que vous avez déjà créés et publiés sur votre site web.
Après, il faut se rendre à l’évidence, lorsqu’on adopte une approche en cocon sémantique, il est important de comprendre que les évolutions de votre site web se feront au fur à mesure de la création de vos contenus.
Ainsi, opter pour une stratégie en cocon sémantique signifie comprendre votre site web comme évoluant de manière organique, sans jamais tomber dans le statique.
Chapitre 2. L’importance du cocon sémantique : Le maillage internes et la structure d’un site web
Avant d’aborder les étapes pour mettre en place le cocon sémantique, il est très important de comprendre la notion de maillage interne et l’architecture d’un site web.
2.1. Le netlinking : Les liens internes et les backlinks
Dans mon article sur le SEO, j’ai eu l’occasion de vous montrer que les liens, qu’ils soient internes ou externes, sont considérés comme étant des votes. Cela dit, il faut reconnaître qu’on parle beaucoup plus des liens externes ou backlinks que des liens internes.
En effet, les liens issus des autres sites web, encore appelé sites référents, font partie des facteurs de classement les plus importants pour les moteurs de recherche.
Ainsi, les sites ayant le plus de backlinks ou de domaines référents ont tendance à bien se positionner dans les premières positions des SERPs.
Si vous avez consulté mon guide sur la création de backlinks, vous avez déjà une idée de leurs importances et de comment en acquérir.
Ainsi, on peut dire que les backlinks ont clairement plus de valeur que les liens internes.
De telle manière qu’on pourrait dire que « le vote pour soi-même n’a pas autant de valeur que le vote d’une autre personne ».
Cependant, les liens internes ne sont pas à négliger puisque les rôles qu’ils jouent sont très importants.
En effet, ils permettent principalement d’avoir une navigation fluide sur un site web pour le visiteur, ce qui est positif d’un point de vue expérience utilisateur.
De plus, le Pagerank ou autorité de page est réparti de manière équitable entre toutes les pages liées, ce qui permet la diffusion ciblée du « jus de lien » sur les pages importantes.
Avant de voir cette notion de jus de lien, voyons quelles est concrètement l’importance des liens internes pour les moteurs de recherche ?
2.1.1. Quelle est l’importance des liens internes pour Google ?
Google utilise les liens pour découvrir d’autres pages et sites web sur la toile. Les liens internes en font partie et permettent au moteur de recherche de découvrir les nouvelles pages que vous avez créé sur votre site web.
Par exemple, supposons que vous avez publié un article qui ne comporte aucun liens interne et externe. Autrement dit :
- Elle ne se trouve pas dans les sitemaps de votre site web ;
- Aucune autre page web ne fait de lien vers elle.
- Aucun autres sites externe ne mentionnent cette page
- Vous n’avez pas déclarer cette page dans Google Search Console.
Dans ces conditions, Google n’aura aucun moyen de savoir qu’elle existe, ou du moins, ses robots crawlers ne pourront pas la trouver.
Par conséquent, si la page n’est pas crawlée et indexée, elle n’apparaitra pas dans les résultats des moteurs de recherche.
A ce sujet, Google indique : « Google doit constamment chercher de nouvelles pages et les ajouter à sa liste de pages connues. Certaines pages sont connues parce que Google les a déjà explorées auparavant. D’autres pages sont découvertes lorsque Google suit un lien d’une page connue vers une nouvelle page. ».
Les pages qui n’ont aucun lien interne qui pointent vers elles sont connues comme étant des Pages orphelines.
A l’instar des backlinks, plus une page reçoit de liens internes, plus elle est susceptible d’avoir de l’importance en terme de PageRank et de jus.
2.1.2. Une bonne distribution du jus de liens pour optimiser votre référencement
Alors, qu’est-ce qu’on entend par “jus” en SEO ? Le jus de lien, ou link juice en anglais, désigne l’autorité ou le PageRank que transmet une page web à une autre par l’intermédiaire d’un lien.
Ici, il y a lieu de comprendre que lorsqu’une page reçoit des liens aussi bien interne qu’externe, elle a un certain PageRank. Ce PageRank sera à son tour redistribué dans les différentes liens se trouvant sur la page.
Par exemple, supposons que vous avez une article de blog qui a un PageRank de 50. Si l’article comporte 10 liens sortants vers 10 pages différentes, et si les liens internes sont de même nature (éditoriale / ancres / etc…), alors l’autorité de page sera distribué de manière juste entre les 10 pages.
Soit un PageRank de 5 par lien.
La proportion de PageRank reçu constitue le jus de lien, et ceci, que les pages soient sur le même site web ou des sites différents.
Depuis 2016, Google ne permet plus de connaitre le PageRank qui est un score compris entre 0 et 10. Toutefois, la firme continue de l’utiliser dans ses algorithmes puisqu’elle l’a affirmé par l’intermédiaire de Gary Illyes :
DYK that after 18 years we’re still using PageRank (and 100s of other signals) in ranking?
Wanna know how it works?https://t.co/CfOlxGauGF pic.twitter.com/3YJeNbXLml
— Gary « 鯨理 » Illyes (@methode) 9 février 2017
Il existe néanmoins des solutions alternatives :
- Moz avec le Page Authority ;
- Ahrefs avec l’URL Rating ;
- Etc…
Je tiens à rappeler que le Page Authority est différent du Domain Autorithy qui est le score global du site web.
Cela étant, plus le jus de lien que reçoit une page est important, plus son PageRank ou son autorité est élevée. En conséquence, le nombre de liens internes que reçoit une page peut déterminer son importance.
Google estime que : « Le nombre de liens internes pointant vers une page est un signal aux moteurs de recherche sur l’importance relative de cette page. ».
Au vu de ces différents éléments, vous comprenez désormais le rôle important que joue les liens internes. Mais tout ne se joue pas au niveau de la quantité de liens, la qualité est également un élément majeur.
2.1.3. Quels sont les facteurs qui influencent la qualité d’un lien ?
Cette partie est très importante pour la suite de l’article dans la mesure où la qualité des liens occupe une place importante pour presque toutes les stratégies de netlinking.
J’ai déjà eu l’occasion de les décrire dans mon article sur l’acquisition de lien externes, mais permettez-moi de les rappeler rapidement dans le contexte actuel.
Facteur 1 : La pertinence des pages référentes
Google fait savoir que « la pertinence est le nouveau PageRank ». En fait, supposons qu’une page reçoit un lien d’une autre page qui traite de la même thématique.
La valeur de ce lien sera plus importante que celle d’un lien qui provient d’une page ne traitant pas de la même thématique.
Je vais revenir particulièrement sur cet aspect dans les prochains chapitres. Si vous souhaitez aller en profondeur, n’hésitez pas à consulter l’article sur les backlinks qui détaille parfaitement la notion de pertinence, notamment avec la pyramide de pertinence des liens.
Facteur 2 : Le contexte à de l’importance
La cooccurrence des liens ou le contexte dans lequel les liens sont placés ont également de l’importance pour Google. En d’autres termes, les mots et expressions qui entourent les liens sont pris en compte par le moteur de recherche dans ses analyses.
Il faut noter que le cocon sémantique que nous verrons plus en détails, utilise principalement les liens placés de façon contextuelle.
Facteur 3 : Le texte d’ancre
A l’instar du contexte, les ancres sont également très importantes lorsque vous souhaitez optimiser le poids des liens.
Facteur 4 : L’autorité des pages
Comme nous l’avons vu, les pages ont différents PageRank et celles qui ont un score élevé sont susceptibles de passer plus de jus de lien que celles qui ont de faibles scores.
Facteur 5 : L’utilisation de l’attribut « nofollow »
L’attribut « nofollow » indique aux moteurs de recherche de ne pas considérer un lien donné. Il est rare de l’utiliser au niveau des liens internes, mais si vous le faites, sachez que la page vers laquelle le lien pointe ne recevra pas de jus de lien.
Il en va de même lorsque vous désavoués les liens :
Facteur 6 : L’emplacement des liens
Les infographies suivantes illustrent les différentes positions que peuvent adopter un lien sur une page ainsi que leur valeur.
- Dans le contenu
- La position dans le contenu
Facteur 7 : Les liens spammeurs
Si vous votre page web contient des liens spammeurs, la valeur des autres liens de qualité est atténuée. Il faut noter qu’il s’agit de liens provenant de sites ayant des contenus de très faibles qualités ou des liens ayant des textes d’ancres sur-optimisés :
Voilà quelques facteurs qui peuvent influencer la valeur ou le poids d’un lien. Et vu leur importance, vous comprenez pourquoi il est judicieux de bien gérer la répartition du jus de lien interne afin de favoriser les pages que vous considérez comme étant les plus importantes.
C’est pour cela que la mise en place d’une bonne structure est très importante notamment pour favoriser une distribution fluide des jus de liens vers les pages principales.
2.2. Comment mettre en place une structure idéale de lien interne ?
2.2.1. Qu’est-ce que l’architecture d’un site web ?
Pour aborder simplement la notion d’architecture d’un site web, considérez-la comme la structure, ou la colonne vertébrale de votre site.
Ainsi, plusieurs types d’architectures peuvent exister comme le montre les images ci-dessous.
L’architecture d’un site web est cruciale non seulement pour son ergonomie, mais aussi pour son référencement.
Il s’agit d’un élément très souvent négligé par les sites web alors que c’est réellement un facteur crucial pour augmenter ses chances de bien ranker dans Google.
2.2.2. Pourquoi bien structurer un site web : L’importance de l’architecture
Facteur 1 : Pour l’expérience utilisateur
L’architecture d’un site web a un grand impact sur l’expérience utilisateur. En fait, une structure bien élaborée permet aux visiteurs de naviguer de façon fluide sur le site web.
Ce qui leur permet également d’appréhender rapidement ce que vous proposez sur votre site et de trouver rapidement l’information qu’ils recherchent.
A contrario, si un utilisateur peine à trouver le produit ou l’information qu’il recherche, il y a de fortes chances qu’il quitte le site web un peu frustré et sans aucune volonté de vouloir jamais y revenir.
C’est pourquoi, vous devrez faire en sorte que vos visiteurs aient la meilleure navigation possible.
Facteur 2 : Pour le référencement naturel
Une architecture solide de site peut considérablement améliorer vos chances de positionnement dans les moteurs de recherche.
En effet, une structure propre permet aux robots des moteurs de recherche de trouver et d’indexer rapidement tous les contenus d’un site web.
De plus, la façon dont vous structurez votre site donnera à Google des indices sur l’endroit où trouver les contenus les plus précieux.
Sans oublier que cela permet aux robots de comprendre la thématique traitée par votre site ainsi que les services et produits que vous proposez.
Au vue de ces éléments, il ne fait aucun doute que votre classement s’améliorera si vous mettez en place une bonne structure. Mais au niveau du référencement, les avantages ne se limitent pas à ces trois points.
En réalité, une architecture solide vous permet de ne pas être en compétition contre vous-même en cannibalisant votre propre contenu.
Par exemple, si vous tenez un blog, vous êtes susceptible d’avoir des articles similaires qui abordent différents aspects d’un même sujet. Google aura du mal à définir la page la plus importante ou celle que vous souhaitez mettre en valeur.
Ainsi, ces pages vont être en compétition pour les mêmes requêtes : Il s’agit de la cannibalisation de mots-clés. Je vais revenir plus amplement sur cette notion dans un autre article.
Pour l’instant, notez que vous devez mettre en place une bonne structure et un maillage interne optimisé pour que toutes vos pages travaillent à mettre en valeur vos pages les plus importantes.
2.2.3. L’architecture optimisée d’un site web
De façon générale, c’est la page d’accueil qui occupe le sommet de la pyramide. Elle est reliée directement ou indirectement à l’ensemble des pages et présente souvent le score le plus élevé en termes de PageRank ou autorité.
Juste en dessous de la page d’accueil, il y a les pages qui ont une grande valeur, à savoir :
- La page “À propos” ;
- La page Contact ;
- La page Blog ;
- La page Services ;
- La page Produits ;
- Etc…
Ces pages se situent au deuxième niveau de la pyramide.
Ensuite, il y a les pages à un niveau inférieur telles que :
- Les articles de blog ;
- Les pages individuelles de produits ;
- Etc…
Ressource complémentaire : Yoast/site-structure-the-ultimate-guide
Maintenant que nous avons la structure de notre site, il va être important de lier les pages entre elles par pertinence et niveau, c’est à ce moment là que le concept de cocon sémantique commence à intervenir.
Avant d’aller plus loin, il est important de parler du siloing qui est pour moi quelques choses d’importants à maitriser avant de toucher le cocon sémantique qui est un peu plus complexe.
2.2.4. Le siloing pour un maillage interne efficace
Le siloing consiste à regrouper et structurer des pages web ayant rapport avec une thématique donné par l’intermédiaire de liens internes.
Supposons que vous avez un site web qui traite des fruits et des légumes. Vous avez différentes pages qui peuvent se présenter comme suit :
Les pages peuvent être classées dans les catégories suivantes :
- Fruits ;
- Légumes.
Lorsque votre structure est établie, vous devriez avoir des silos qui se présent sous la forme suivante :
Vous pouvez constater que chaque catégorie agit comme un ensemble avec des liens vers des sous-pages et vice-versa.
Cette stratégie crée un groupe thématique, c’est-à-dire, un groupe de pages reliées les unes aux autres, toutes étroitement liées au même sujet.
Une telle structure permet de bénéficier de plusieurs avantages, à savoir :
- Les utilisateurs auront plus de facilité à naviguer sur le site ;
- Les robots des moteurs de recherche auront plus de facilité à comprendre la structure de votre site ;
- L’autorité et le jus seront transférés vers les pages les plus importantes.
Les avantages ne s’arrêtent pas là, puisque les algorithmes des moteurs de recherche arriveront à comprendre le contexte dans lequel se placent vos pages.
Supposons par exemple que vous avez l’URL d’une page qui se présente comme suit : exemple.com/pomme.
La page parle-t-elle de la pomme (fruit) ou de la pomme de douche ? Avec un silo, le problème de contexte peut être réglé dans une certaine mesure.
Vous aurez par exemple, une structure du genre : exemple.com/fruits/pomme. Ce qui vous permet de régler votre problème.
Vous allez constater que ce système permet de classer et de mettre en valeur ce vous offrez sur votre site web.
En d’autres termes, vous classez les pages de votre site web en fonctions des différentes catégories de produits que vous offrez ou des thèmes que vous abordez.
Il s’agit de l’une des raisons pour lesquelles le siloing est différent du concept de cocon sémantique.
En effet, le cocon sémantique se base principalement sur les besoins et l’intention de recherche des utilisateurs. Le public cible est donc placé au centre de cette stratégie.
Sans oublier que de façon technique, le maillage interne se fait d’une autre manière.
Une fois que ces notions comprises, on peut maintenant passer à la phase de création effective du cocon sémantique.
Chapitre 3. Quelles sont les étapes pour mettre en place un cocon sémantique ?
Le cocon sémantique permet de mettre en valeur une page donnée via un système de netlinking interne pertinent pour l’utilisateur. Afin de le mettre en place, il faut suivre fondamentalement 5 étapes :
- La recherche de mots-clés et l’intention de recherche des visiteurs ;
- La réalisation du mindmap ;
- Mise en place des silos en définissant les pages cible (mère), intermédiaires et finales ;
- L’insertion des liens de façon sémantique ;
- Les liaisons entre cocon.
Pour chacune de ces étapes, je pense qu’il est judicieux de consacrer un chapitre entier afin d’aller dans le détail. Ainsi, les chapitre se suivront selon le processus de création du cocon sémantique que je viens de mentionner.
Chapitre 4. Comment rechercher efficacement les mots-clés ?
Il s’agit probablement de l’étape la plus dense dans tout le processus. Mais elle est très importante dans la mesure où le cocon sémantique se base sur l’intention de recherche de l’audience ciblée.
Pour arriver à connaître l’intention et les expressions que les internautes utilisent lorsqu’ils recherchent votre produit ou votre service, il faudrait d’abord savoir qui ils sont.
C’est pour cela qu’avant de vous lancer dans recherche de mots-clés, il est judicieux de déterminer ce qu’on appelle le user ou buyer persona.
4.1. Déterminer votre persona
Les personas sont des personnages fictifs généralement utilisés dans les stratégies marketing centré sur l’utilisateur. Ces personnes sont créées dans le but de représenter les différents types de clients idéaux pour votre business ou votre d’un site web.
Voici à quoi peut ressembler des personas :
Source : UXpressia
Les personas vous aident à mieux comprendre vos clients ainsi que vos clients potentiels. Ce qui vous permet de vous adapter plus facilement à leurs besoins spécifiques, à leurs comportements et à leurs préoccupations, à travers vos :
- Contenus ;
- Courriels ;
- Produits ;
- Services ;
- Etc…
Ce qui signifie que pour comprendre ce qui motive vos meilleurs clients à solliciter vos services afin d’adapter vos offres en conséquence, il est essentiel de développer ou de créer des personas détaillés pour votre entreprise.
Notez néanmoins qu’il existe également le persona négative qui est la représentation du type de personne que vous ne voulez pas comme client. Je vais revenir plus amplement sur la notion de persona dans un article pour avoir l’occasion de détailler tous ces concepts.
Mais pour le moment, nous allons voir le nécessaire afin d’élaborer votre cocon sémantique.
Cela étant, si vous êtes dans une entreprise qui dispose de plusieurs équipes, il serait judicieux de déterminer si ce document a été déjà élaboré auparavant.
Si tel est le cas, vous auriez gagné un temps très précieux. Dans le cas contraire, il faut premièrement passer par l’étape de la collecte d’informations auprès de vos utilisateurs.
4.1.1. De quelles informations avez-vous besoin pour définir votre persona ?
Voici un aperçu des éléments d’information dont vous avez besoin pour créer vos personas :
- Leur identité :
- Nom fictif ou surnom ;
- Sexe ;
- Âge ;
- Localisation ;
- Etude ;
- Profession ;
- Niveau de revenu ;
- Habitudes d’achat ;
- Intérêts ;
- Style de vie ;
- Passe-temps ;
- Photo.
- Leur environnement :
- L’heure et l’endroit d’où ils accèdent à votre site Web ;
- Les appareils qu’ils utilisent.
- Tâches : Les tâches qu’ils essaient d’accomplir à travers votre site web ;
- Leur motivation : Leurs résultats souhaités ;
- Leur craintes ;
- Etc…
Généralement, il est raisonnable d’avoir avoir entre deux et quatre personas, avec un persona principal établi pour un groupe d’utilisateurs spécifique qui revient sans cesse dans votre recherche.
Une fois que vous avez ces informations, vous devriez être en mesure de créer des personas
Toutefois, ces données ne s’imaginent pas, il faudrait vous baser sur des études de marché ainsi que sur les informations que vous allez recueillir auprès de vos clients actuels par le biais de sondages, d’interviews, etc.
4.1.2. Comment recueillir les informations pour créer un persona ?
Pour recueillir les informations afin d’élaborer votre persona, ne vous limitez pas seulement à vos clients. Prenez en compte les prospects et même les personnes qui ne font pas partie de vos bases de données, mais dont les caractéristiques permettent de les inclure dans votre public cible.
Voici quelques techniques susceptibles de vous aider dans la collecte des informations dont vous avez besoin :
Méthode 1 : Utilisez les données existantes
La première des choses à faire est d’utiliser votre base de données afin de découvrir les tendances sur la façon dont votre audience trouve et lit votre contenu.
A ce niveau, vous pouvez vous servir des outils d’analyse de votre audience tels que :
- Les logiciels de gestion de contact ou CRM qui vous permettent d’avoir de précieuses informations sur chacun de vos clients ;
- Les outils analytics des réseaux sociaux :
L’ensemble de ces solutions vous permettront d’avoir une partie des informations que vous souhaitez collecter. En effet, si vous utilisez la plupart de ces outils, vous aurez beaucoup d’informations sur votre audience.
Par exemple, vous obtiendrez leur :
- Genre ;
- Horaires de connexion ;
- Le support électronique qu’ils utilisent le plus ;
- Les zones géographiques où vous avez le plus de visiteurs ;
- Les centres d’intérêts de vos abonnés ;
- Leur horaire de connexion ;
- Leur âge ;
- Etc…
Avec ces informations, le profil de votre buyer persona commence à se dessiner. De plus, n’oubliez pas de tenir compte des commentaires de votre équipe de vente sur le type de prospects ou de clients avec lesquels elle interagit le plus.
Quelles généralisations peuvent-ils faire sur les différents types de clients que vous servez le mieux ? Voilà une question pertinente à laquelle il serait intéressant qu’ils répondent.
Voilà les types d’informations que vous pourrez collecter sans forcément solliciter de manière directe votre audience.
Méthode 2 : Collectez les informations auprès de votre audience
Pour collecter les informations auprès de votre audience, vous avez deux principales options. Vous pouvez utiliser vos formulaires déjà disponibles en intégrant quelques champs de plus selon l’information spécifique vous voulez.
A ce niveau, vous pouvez utiliser des outils tels que SurveyMonkey :
Bien que le formulaire semble très classique, il est très efficace lorsque vous souhaitez avoir des informations que seule votre audience peut vous fournir. Je vous recommande néanmoins de sélectionner vos questions avec soin pour que le questionnaire ne dépasse pas les 10 minutes.
Sinon, vous risquez de rebuter vos visiteurs et vous n’aurez pas assez d’informations pour prendre de bonnes décisions. SurveyMonkey est gratuit jusqu’à 100 réponse et ne vous permet que la collecte d’informations.
Autre méthode, vous pouvez interviewer les clients et prospects soit en personne ou par téléphone. Ce qui vous permet d’avoir des informations plus qualitatives telles que :
- Ce qu’ils aiment de votre produit ou service ;
- Ce qu’ils essaient d’avoir ou d’accomplir à travers votre site web ;
- Leur travail ;
- Leurs centres d’intérêts ;
- Etc…
Cet exercice vous permet de déterminer quel sont les problèmes de votre audience et dans quelle mesure votre produit / service les aident à les régler.
Ainsi, vous pourrez réaliser si il y a des ajustements à faire et dans quelle mesure votre entreprise peut les aider.
La collecte d’information pertinentes est une étape importante et je pense le développer dans un prochain article. En attendant, vous pouvez consulter le guide de HubSpot (en anglais) que je trouve bien détaillé avec beaucoup de templates pratiques à utiliser.
4.1.3. Créer votre persona à l’aide d’outils gratuits
Vous avez recueillie plusieurs informations et il est temps de les synthétiser pour créer un ou plusieurs personas.
Pour vous faciliter la tâche, je vous recommande d’utiliser des outils en ligne gratuits qui vous permettront de réaliser rapidement un persona avec un design sympa. Notez que ces solutions ne sont pas magiques, c’est à vous de fournir les informations les plus précises afin que vous ayez une fiche pertinente.
Outil 1 : Make My Persona
L’outil de Hubspot fait partie de mes préférés pour créer un persona. Sur une série de 7 questions, vous allez fournir les informations qui vont permettre à l’outil de vous présenter le profil de votre buyer persona.
- Utilisez l’outil : Make My Persona
Make My Persona est entièrement gratuit et vous avez la possibilité de personnaliser la fiche en ajoutant d’autres sections d’informations.
Le seul problème, c’est que l’outil est en anglais et vous aurez un peu du mal à l’utiliser si vous n’est pas familier avec la langue. Cela dit, vous pouvez passer les questions et personnaliser votre fiche en ajoutant les informations en français, comme je le ferai pour mon exemple.
Outil 2 : Up Close & Persona
Le deuxième outil est spécialement conçu pour les entreprises B2B et exige des informations sur l’entreprise et les problématiques qu’elle traite ainsi que les informations sur le profil des clients idéaux.
- Utilisez l’outil : Up Close & Persona
Les inconvénients sont à considérer puisque vous ne pourrez pas personnaliser l’outil et vous ne pourrez pas exporter votre fiche. Et bien que les questions soient précises, elles sont nombreuses.
Outil 3 : UseForge
UseForge présente une facilité d’utilisation remarquable et vous permet de créer facilement votre buyer persona.
- Utilisez l’outil : Userforge
Après avoir renseigné les informations collectées, une fiche est automatiquement générée avec la possibilité de personnaliser certaines sections. En effet, la personnalisation est limitée et vous ne pourrez pas exporter votre fiche.
Néanmoins, l’outil est collaborative et vous pouvez commenter les différentes sections, ce qui facilite le travail en équipe.
Outil 4 : Personapp
A l’instar du précédent outil, l’utilisation est très facile et une fois les renseignements fournis, vous avez la possibilité d’exporter en PDF ou de partager votre fiche.
- Utiliser l’outil : Personapp
Le seul problème, vous ne pourrez pas ajouter d’autres sections. Néanmoins, Personapp reste entièrement gratuit d’utilisation.
Outil 5 : UXPressia
Il s’agit de l’outil parfait si vous souhaitez une fiche de persona très précise. En effet, vous avez la possibilité de personnaliser entièrement la mise en page proposé et ajouter ou supprimer les sections que vous souhaitez.
- Utilisez l’outil : UXPressia
Le plus intéressant, vous pouvez ajouter des visuels tels que ;
- Des vidéos ;
- Des images ;
- Des graphiques ;
- Etc…
De plus, l’outil vous propose un nom pour le persona que vous tentez de créer. Cependant, vous n’avez droit qu’à seulement une seule fiche en version gratuite.
4.1.4. Exemples pratiques de création de persona
Pour mon exemple, je vais supposer que j’ai une entreprise spécialisée dans l’aménagement de jardin à Paris.
Remarque : Je tiens à dire que cet exemple ne se base pas sur des données réelles et que son objectif est simplement de vous donner un exemple afin que vous puissiez créer le vôtre.
Je peux avoir trois types de persona :
- Ceux qui souhaitent installer un jardin dans leur maison ;
- Ceux qui souhaitent entretenir leur jardin ;
- Ceux qui souhaitent acheter les produits de jardinage.
La première persona peut se présenter de cette façon :
- Le couple Edouard et Lucie LEPAIN,
- Propriétaires d’une maison à Paris
- Edouard 45 ans & Lucie 39 ans
- Parents de 2 enfants ;
- Edouard Médecin et Lucie Freelance en Content Marketing ;
- Ils gagnent environ 150.000 € par an ;
- Choix du jardin se fait par les deux ;
- Objectif : Le couple veut des conseils et un accompagnement pour l’aboutissement de son projet d’installation de jardin ;
- Motivation : Aménager un joli jardin à coût très bas ;
- Frustration : Indisponibilité de modèles claire et précis de jardin avec leur coût ;
- Les doutes et Incertitudes : Aménager un jardin exige trop de dépense en temps & en argent, les réglementations en vigueur ;
- Pour atteindre leur objectif, ils lisent des blogs, questionnent d’autres personnes ayant un jardin et se rendent dans des boutiques spécialisés.
Je vais utiliser Make My Persona de HubSpot et pour que vous ayez les sections que vous souhaitez, je vous conseille de passer les questions afin de personnaliser votre fiche.
Cela dit, vous pouvez entrer les informations que vous disposez si vous êtes familier avec la langue de Shakespeare :
Dans cette image, vous pouvez voir quelques-unes des informations que j’ai fournies.
Si vous le souhaitez, vous pouvez changer la couleur de la fiche en cliquant sur « Color Scheme » situé juste en haut de l’avatar de mon persona. Vous pouvez ajouter et supprimer les sections à votre guise, le résultat final peut se présenter.
Le résultat n’est pas complètement parfait, mais cela vous permet d’avoir une idée des besoins de vos clients. Vous pourrez ensuite mettre en place les stratégies adéquates pour les atteindre.
Le deuxième persona peut se présenter de cette façon :
- Alice BOURGI
- Propriétaire de maison et de jardin
- 28 ans
- Mariée et mère de 1 enfant
- Socialiste
- 50.000 € par an
- Objectifs : Souhaite connaitre et acheter les meilleures fleurs et légumes à planter qui nécessite un minimum d’entretien.
- Motivation : Passé moins de 15 min par jour à entretenir son jardin ;
- Frustration : Plante difficile à entretenir, outils de jardinage non ergonomique, produit de traitement exigeant beaucoup de précaution ;
- Doutes et incertitude : Dépenser et avoir un jardin qui a besoin de très peu d’entretien ou faire appel à professionnel d’entretien de jardin
- Pour atteindre son objectif, elle s’informe sur les blogs et participent aux discussions sur les forums et dans les groupes Facebook.
Le troisième persona peut avoir ce profil :
- Bertrand Sanchez
- Jardinier
- 30 ans
- Marié et père de 1 enfant
- 45.000 € par an
- Objectifs : Souhaite connaître les meilleurs produits et outils de jardinage ;
- Motivation : Avoir des produits et outils de qualité à bas prix ;
- Frustration : Outils de jardinage chers et/ou non ergonomiques, produits de traitement non bio ;
- Doutes et incertitude : De voir tester plusieurs outils et produits pour trouver les meilleurs ;
- Pour atteindre son objectif, il consulte les blogs, se rend dans des magasins, participent aux discussions sur les forums et dans les groupes Facebook.
Avec ces différents personas, vous avez déjà une idée de ce que souhaite le client idéal de votre business et vous serez capable de proposer des contenus et produits conséquents.
Maintenant voyons comment est-ce que le persona peut être utilisé dans la recherche de mots-clés.
4.2. Faites la recherche de mots-clés
La recherche de mots-clés est une étapes importantes pour la plupart des stratégies de référencement naturel. J’aborde d’ailleurs dans la plupart de mes articles ce concept et si vous me suivez depuis un moment, vous savez certainement de quoi il s’agit.
Toutefois, si vous n’êtes pas familier avec la recherche de mots-clés, sachez qu’il s’agit d’une pratique qui consiste à utiliser des outils afin de trouver les termes que les utilisateurs tapent dans les moteurs de recherche pour trouver un produit ou une information donnée.
En plus de ces termes, les outils vous permettent d’avoir des informations associées telles que le volume de recherche ainsi que la compétitivité des mots-clés. Ces éléments jouent un rôle déterminant dans le choix des mots et expressions les plus pertinents pour votre stratégie.
J’ai eu l’occasion de traiter en profondeur ce concept notamment dans mon guide complet sur le référencement naturel.
En complément, je vous invite à consulter les 5 étapes indispensables d’une stratégie SEO afin de voir comment analyser et choisir vos mots-clés.
Je peux néanmoins résumer le processus de recherche de mots-clés par les 5 étapes suivantes :
Etape 1 : Le Brainstorming
Pour commencer, vous devriez trouver des idées sur les mots et expressions que les utilisateurs pourraient utiliser pour trouver votre site et ce que vous offrez.
Il est important de tout noter en envisageant les requêtes qui peuvent être utilisées pour trouver n’importe quelle page de votre site.
Cette étape vous donne plusieurs termes que vous allez utiliser par la suite dans les outils de mots-clés afin d’avoir d’autres termes de recherches.
Etape 2 : La collecte de données
Vous allez maintenant utiliser les outils de recherche de mots-clés afin d’avoir des idées de mots-clés et des informations sur les termes que vous avez énumérés.
Parmi les outils à utiliser, il y a entre autres :
- Google Suggest ;
- UberSuggest ;
- SemRush ;
- Les forums.
Le fonctionnement de ces outils et méthodes est expliqué détaillé dans cet article.
Je trouve UberSuggest très intéressant puisqu’en plus d’être complètement gratuit, il permet d’avoir des suggestions et des données intéressantes sur chaque terme.
Il s’agit par exemple :
- Du volume de recherche ;
- De la Difficulté SEO qui indique le niveau de complexité pour se positionner correctement dans les résultats organiques ;
- De la Difficulté Payant indique le niveau de complexité pour se positionner correctement dans les annonces ;
- Du coût par clic lorsque vous décidez d’opter pour les annonces ;
- Des pages web les mieux classées sur ces mots clés ;
- Etc…
A cette étape, l’idée est d’avoir les données nécessaires pour extraire les bons mots-clés qui vont générer un trafic de qualité pour vos efforts SEO.
Pour cela, vous pouvez utiliser un fichier Google Sheet ou Excel et prendre des notes pour chacun des mots clés identifiés.
En plus de ces outils, vous pouvez utiliser Google Analytics et Search Console pour vérifier si vous recevez déjà du trafic grâce à certains termes de votre liste.
Etape 3 : Filtrez et triez
C’est ici que vous supprimez les mots-clés qui sont :
- Trop faibles en termes de volume de recherche ;
- Trop compétitifs ;
- Pas assez pertinents.
C’est important parce que vous ne voulez pas gaspiller des ressources sur des mots-clés qui ne génèrent pas de revenus. Sélectionnez les mots-clés que vous allez cibler avec les différentes pages de votre site web.
A ce niveau, vous pouvez également rechercher des thèmes par lesquels vous pouvez catégoriser vos mots-clés.
Etape 4 : Intégration des mots-clés
Cette liste de mots clés va être importante car, vous allez pouvoir créer par la suite, du contenu ciblé et qualitatif pour votre audience en priorisant les requêtes susceptibles d’avoir le plus d’impact sur votre activité.
Il s’agit par exemple d’intégrer ces mots-clés dans :
- Le titre de la page ;
- La méta-description ;
- Les balises H ;
- Etc…
Vous pourrez même envisager de réécrire le contenu de vos pages existantes pour les rendre pertinentes selon vos objectifs de référencement. La question légitime qui peut être posée maintenant est de savoir en quoi le persona peut aider la recherche de mots-clés.
4.3. Comment les personas peuvent-ils vous aider pour votre recherche mots-clés ?
Les personas sont utiles au niveau de trois étapes du processus de recherche de mots-clés.
Si vous êtes à la première étape de brainstorming, il est important de garder à l’esprit vos personas afin de trouver les mots et expressions qui reflètent les besoins et les intentions de votre audience cible.
Pour illustrer cette partie, je vais me servir de mes trois précédents personas.
Lors de leurs recherches liés aux jardins, le couple LEPAIN va faire des recherche sur :
- Les différents types de jardins ;
- La superficie idéale pour installer un jardin ;
- Le coût d’installation d’un jardin ;
- Les outils indispensables pour l’entretien d’un jardin ;
- Les idées de décoration de jardin ;
- Les obligations et réglementations pour un jardin ;
- Les entreprises d’aménagement de jardin ;
- Comment entretenir un jardin ;
- Etc…
Vous voyez déjà à quoi peut ressembler les intentions de recherche de ce couple. Maintenant, considérons Alice dont les besoins et intentions de recherche sont différents.
Alice peut faire les recherches suivantes :
- Fleures de jardin sans trop d’entretien ;
- Plantes de jardin sans trop d’arrosage ;
- Conseils et astuces pour un jardin sans trop d’entretien ;
- Les outils de jardinage pas chers ;
- Les outils de jardinage ergonomique ;
- Les coûts d’entretien d’un jardin ;
- Entreprise d’entretien de jardin ;
- Construction d’abris de jardin ;
- Outils bios pour entretenir un jardin ;
- Etc…
De son côté, Bertrand, qui est un jardinier aura également des besoins et des intentions de recherche spécifiques :
- Les produits phytosanitaires ;
- Les derniers outils de jardinages ;
- Les outils de jardinages pas chers ;
- Comparatifs des meilleures tondeuses à gazon ;
- Comparatifs des meilleurs sécateurs ;
- Les meilleures marques d’outils de jardin ;
- Les plantes et fleurs d’un jardin à la française ;
- Le décor d’un jardin japonais ;
- Les produits phytosanitaires bios ;
- Le traitement de la hernie du chou ;
- Construction d’abris de jardin ;
- Etc…
De ces trois personas, vous pouvez constater que l’intention de recherche et les besoins ne sont pas les mêmes. Pour aller plus loin, je peux prendre la requête « comment entretenir un jardin » que les trois personas peuvent être amené à rechercher :
- Le couple LEPAIN peut faire cette recherche dans le but de connaître les contraintes liées à l’entretien d’un jardin : Le nombre d’heure par jour, les dépenses nécessaires, etc…
- Lucie est susceptible de faire cette recherche dans le but d’avoir des astuces pour effectuer efficacement les entretiens ;
- Bertrand le fera parce qu’il souhaite connaitre les meilleurs produits et outils dont il a besoin pour entretenir le jardin de ses clients.
Vous allez constater que j’ai énuméré principalement des mots-clés dont le but est d’apporter plus de valeur et d’informations aux internautes. Mais vous pouvez aussi ajouter des mots-clés populaires et ayant un volume de recherche élevé.
A l’aide d’Ubersuggest, j’obtients des idées de mots-clés qui ont un volume de recherche supérieur à 10 000 :
- Jardin ;
- Jardin maison ;
- Jardin à paris
- Salon de jardin
- Abris de jardin
- Salons de jardin pas cher
- Habitat et jardin
- Taxe abris de jardin
- Décorations jardin
- Aménagement jardin
- Chalets de jardin
- Jardin japonais
- Clôture jardin
- Mobilier de jardin
- Obligation d’entretien jardin
- etc…
Après l’étape de brainstorming, il est important de s’assurer que les mots-clés que vous choisissez reflètent fidèlement la personnalité des types d’utilisateurs que vous avez identifiés.
Les personas sont également très utiles dans la phase finale du processus de recherche de mots-clés, c’est-à-dire l’intégration.
Il faut penser davantage au ton et à l’orientation du contenu. Si vous ciblez Alice avec une page « entretien de jardin », assurez-vous de répondre à sa requête.
Considérer vos personas à ces 3 étapes vous aidera à obtenir un ensemble complet de mots-clés cibles qui représentent avec précision leurs besoins et leurs intentions.
Il est important de noter que toutes ces interrogations vont vous permettent d’avoir une idée plus précise du champ sémantique. C’est-à-dire, de tous les sujets que vous devriez couvrir si vous souhaitez que les moteurs de recherche estiment que vous êtes réellement un expert sur un sujet donné.
En d’autres termes, votre objectif devra être de proposer un contenu suffisamment clair et détaillé pour montrer en mesure de répondre à n’importe quelle question sur la thématique que vous traitez.
Au terme de la recherche de mots-clés, vous serez probablement avec des dizaines, voir des centaines de mots-clés sur votre liste. Ne vous souciez pas de leur volume de recherche puisque l’objectif est de créer une structure idéale selon les besoins et intention de recherche des internautes.
Après, vous pourrez créer du contenu avec les mots-clés ayant les opportunités les plus élevées.
Chapitre 5. Comment réaliser le mindmap pour le cocon sémantique ?
A cette étape, vous avez une grande liste de mots-clés et de thématiques que votre site web va aborder. Il est temps de les organiser de manière logique afin de permettre aux moteurs de recherche de comprendre l’univers sémantique du site web.
5.1. Utilisez un outil de mindmaping
Pour organiser votre liste, créez simplement un mindmap en utilisant les solutions gratuites qui sont disponibles en ligne.
Il s’agit par exemple de :
- Wisemapping : Ce logiciel en ligne a une fonctionnalité collaborative ;
- Coggle : Il fait partie des meilleurs outils de mindmapping et il s’agit du logiciel que je vais utiliser pour continuer avec mon exemple. Notez que pour utiliser Coggle, il faut s’inscrire soit avec un compte Google ou Microsoft.
- Mind Meister : Cet outil vous propose une map de base afin de vous faciliter son utilisation. De nombreuses possibilités vous sont offertes pour personnaliser votre carte.
- Xmind : Vous pouvez réaliser avec cet outil des diagrammes, des mappings… De plus, il est permet une utilisation collaborative avec plusieurs personnes.
- Mind 42 : Avec seulement quelques clics vous pourrez créer votre mindmap.
- LucidChart : Avec son interface moderne et intuitive, vous permet d’organiser efficacement vos idées en diagrammes avec la possibilité de travailler avec d’autres personnes.
- Mindomo : Le logiciel s’adapte à tous les supports, que ce soit un PC, un portable ou une tablette, vous serez en mesure de créer vos mindmap.
- Creately : Creately n’est pas exclusivement en ligne puisqu’il est disponible sous forme d’application et de plugin. Quel que soit votre support préféré, cet outil vous permet d’organiser efficacement vos idées.
- Siper Scrible : Comme son nom l’indique, ce logiciel vous permet de connecter vos idées. Mais il va plus loin dans la mesure où vous pouvez intégrer des images, des fichiers de texte…
5.2. Exemple pratique de mindmap
Je prends donc mon exemple sur le « jardin » pour créer une mindmap.
Je rappelle également qu’il s’agit tout simplement un exemple et que les idées qui sont développées n’ont pas fait l’objet d’une analyse approfondie.
Je reste néanmoins le plus concret possible afin que vous puissiez facilement comprendre et suivre les démarches. Sur ce allons-y !
Je crée la page cible de mon cocon sémantique.
Je vais créer quatre principales catégories à savoir :
- Les outils de jardinage ;
- Entretien de jardin ;
- Aménagement de jardin ;
- Maladie et traitement de plante.
Remarque : Ces catégories que j’ai créées reflètent l’intention de recherche et les besoins que j’ai pu identifier chez mes trois personas. Vous aurez probablement l’avantage de le constater avec les pages de dernier niveau.
Pour la catégorie aménagement de jardin, je vais créer les sous-catégories suivantes au troisième niveau :
- Coût d’aménagement ;
- Types de jardin ;
- Décoration de jardin ;
- Fleurs de jardin ;
- Obligations et réglementations.
Je vais ajouter un quatrième niveau sous les types de jardin et les fleurs de jardin :
- Types de jardin :
- Jardin à la Française ;
- Jardin d’Eden ;
- Jardin en terrasses ;
- Jardin potager ;
- Fleurs de jardin :
- Jasione lisse ;
- Pelote d’épingles ;
- Jacinthe d’eau.
Pour les outils de jardinage, je peux avoir des sous catégories suivantes :
- Tondeuses de gazon ;
- Bottes ;
- Sécateurs.
En ce qui concerne l’entretien de jardin, il y aura au deuxième niveau :
- Astuces et conseils ;
- Coût d’entretien.
- Services d’entretien à paris.
Au niveau des maladies et traitements des plantes, j’ajoute quatre sous-catégories à savoir :
- Anthracnose ;
- Alternariose ;
- Brûlure ;
- Mildiou.
Le résultat final se présente comme suit :
Et voilà, on vient de faire notre mindmap, vous pouvez constater que mes trois personas auront satisfaction à leur préoccupations s’ils venaient à se rendre sur mon site web. Toutefois, analysons de plus près ce mindmap !
5.3. Quelle relation entre le mindmap et la structure d’un site web ?
Il est important de noter qu’il est pertinent de retrouver le mindmap ou la strucure du site dans le menu de navigation d’un site web.
Sans oublier également la création de contenus et l’organisation des liens internes.
De plus, chaque catégorie représente une thématique générale avec des sous-catégories qui abordent divers sujets relatifs à la même thématique.
Par exemple, le « Jardin » est une thématique générale et « les outils de jardinage » une sous-thématique qui se scinde à son tour en plusieurs sous-thématiques.
Par conséquent, les pages de niveau inférieur traitent de sujets ultra spécifiques par rapport à une thématique de niveau supérieur.
Par exemple, une page avec le contenu « comparatif des bottes de jardin » est plus spécifique et va être lié à la page « outils de jardinage ». Cette dernière sera à son tour liée à la page dédiée au « Jardin ».
Ainsi, plus il y a de sous-thématique, plus la sujet ou la thématique aura tendance à être vaste avec plusieurs facettes. Pour aller un peu plus loin, voyons ensemble comment les silos sont créés à partir de la mindmap.
Chapitre 6. Comment créer les silos à partir de la mindmap ?
Le mindmap vous permet d’organiser de façon cohérente et sémantique les mots clés et expressions que vous avez sélectionnées. A cette étape, il faut seulement s’en inspirer afin de dresser un silo des pages qui feront partie de votre cocon sémantique.
6.1. Taxonomie des pages du cocon sémantique
Laurent Bourelly, le créateur de cette stratégie, nomme :
- La page mère au sommet de la pyramide : La Page Cible ;
- Les pages filles au milieu : Les Pages Mixtes ;
- Les pages petites filles en bas de la pyramide : Les Pages Complémentaires.
Il s’agit donc des différents termes originaux utilisés pour définir les pages du cocon sémantique.
Cela dit, Olivier Andrieu qui est également un expert très reconnu en France et que j’ai eu l’occasion de mentionner à plusieurs reprises dans mon guide sur comment se former au SEO, utilise des termes que je trouve plus simples pour le développement du concept.
- La page cible reste la page cible ;
- Les pages mixtes deviennent les pages intermédiaires ;
- Les pages complémentaires sont désormais les pages finales.
Pour notre exemple, nous avons une schématisation comme celle-ci :
6.2. Représentez votre le silo et les liens internes
Pour la suite des analyses, il est plus intéressant d’avoir le silo avec une forme verticale comme celle-ci :
Maintenant, vous allez tracer la configuration des liens internes.
Le principe est assez simple :
- Vous allez placer des liens de votre page cible vers vos pages finales en passant par les pages intermédiaires ;
- Vous placez des liens des pages finales vers la page cible à travers les pages intermédiaires ;
- Vous allez faire des liens entre les pages de même niveau et catégorie.
Ca sera encore plus simple avec un exemple :
Voilà en quelque sorte comment les liens seront organisés entre les pages du cocon sémantique. Nous verrons dans le prochain chapitre comment les liens internes seront concrètement placés.
Chapitre 7. Comment insérer les liens dans le cocon sémantique ?
A cette étape, vous avez déjà une représentation claire et précise de la façon dont le maillage interne se fera entre les pages. Il est temps de créer effectivement les liens !
Comme vous vous en doutez, les liens ne seront pas placés n’importe comment sur les pages. Nous avons eu l’occasion de détailler les différents facteurs qui peuvent influencer la valeur d’un lien au niveau des moteurs de recherche.
Il faut noter que le cocon sémantique utilise notamment les liens contextualisés pour renforcer le jus de lien transmis entre les pages.
7.1. Qu’est-ce que les liens contextualisés et pourquoi sont-ils importants ?
Dans les précédents chapitres, nous avons eu le temps de voir que les moteurs de recherche ne se limitent plus désormais aux mots-clés afin de classer les pages web.
Les moteurs de recherche sont capables de déterminer la thématique abordée dans un contenu même s’il n’est pas spécialement optimisé avec des mots-clés. En effet, ayant pour objectif principal de fournir les meilleurs résultats à leurs utilisateurs, ils ne cessent de s’améliorer.
Google est également en mesure de déterminer si un lien peut être utile pour le lecteur en analysants des mots et expressions qui l’entourent. Il s’agit du contexte dans lequel le lien se trouve et plus il y a de détails pertinents sur la page vers laquelle le lien pointe, plus le lien à du poids.
Notez simplement que lorsque vous mettez un lien à l’intérieur du contenu et dans un contexte précis, vous augmentez sa pertinence aux yeux du lecteur et de Google.
En d’autres termes, le moteur de recherche se servira du contexte de ce lien pour évaluer la pertinence de la page cible sur une thématique donnée.
Ainsi, si une page web reçoit un nombre important de liens contextualisés, il a plus de chance d’avoir de la pertinence sur un sujet donné et pourra donc mieux ranker dans les SERPs.
De plus, n’oubliez pas de bien choisir vos ancres de texte pour renforcer la pertinence des liens. A ce sujet, le goggler John Muller répond à la question d’un utilisateur, à savoir si Google considère les textes d’ancre pour les liens internes :
@JohnMu @methode Does Google look at anchor text in internal links?
— Lino Uruñuela (@Errioxa) 23 novembre 2017
C’est exactement pour ces raisons que le cocon sémantique préconise les liens placés de façon sémantique. Les pages se renforcent mutuellement en donnant le plus de jus de lien et de pertinence à la page mère par rapport au sujet traité.
Alors, si le contexte des liens est si important, comment l’appliquer au cocon sémantique ?
7.2. L’intégration des liens dans les contenus des pages
Nous allons voir maintenant comment vous pouvez intégrer concrètement les liens sur les différentes pages de votre cocon sémantique.
7.2.1. La Page cible
Pour une page cible, vous pouvez procéder de cette manière pour inclure des liens vers les pages intermédiaires :
- Titre H1 qui pourrait comporter le mot-clé principal de la page ;
- Des sous-titres H2 ou H3 dont les paragraphes comportent les liens vers les pages intermédiaires et décrivent ce qu’on va y trouver.
Pour mon exemple :
Nous aurons la schématisation suivante :
<h1>Jardin</h1>
…….
…….
…….
<h2>Comment aménager un jardin</h2>
Ici, vous décrivez le contenu de la page intermédiaire avec un lien placé sur une ancre de texte optimisé « Aménagement de jardin ».
<h2>Quels sont les outils de jardinage</h2>
Vous faites de même, une description de la page intermédiaire ainsi qu’un un lien optimisé vers « les outils de jardinage ».
<h2>Comment entretenir efficacement un jardin ?</h2>
Pareil, description + lien optimisé vers « entretien de jardin ».
<h2>Quelles sont les maladies des plantes de jardin et comment les traiter ?</h2>
Description + lien optimisé vers « maladies et traitement de plante ».
Comme vous pouvez le constater, la page cible ou mère ne contient que des liens descendants vers les pages intermédiaires.
Notez néanmoins que la page cible devrait contenir son propre contenu et que la mention des pages intermédiaires ne se fait pas forcément en début ou à la fin. Ce sera à vous de savoir comment l’organiser en fonction de comment vous souhaitez présenter votre contenu.
7.2.2. Les pages intermédiaires
Lorsque vous avez une page intermédiaire qui se trouve au milieu d’un page cible et des pages finales, elle devrait avoir une configuration comme ce qui suit :
- Le titre H1 ;
- Le lien vers la page cible ou page intermédiaire de niveau supérieur placé en haut de page, probablement dans l’introduction ;
- Les titres H2 ou H3 dont les paragraphes descriptifs contiennent des liens vers les pages filles ou intermédiaires de niveau inférieur ;
- En bas, les liens vers les pages sœurs ou se trouvant sur le même niveau.
Voyons comment cela marche avec cet exemple issu de mon mindmap :
<h1> Quels sont les outils de jardinage </h1>
Introduction : ………Liens vers la page cible « Jardin ».……
…….
…….
…….
<h2>Quelles sont les meilleures Tondeuse de gazon ?</h2>
Ici, vous décrivez le contenu de la page intermédiaire avec un lien placé sur une ancre de texte optimisé « Tondeuse de gazon ».
<h2>Comparatif des meilleurs bottes de jardin</h2>
Vous faites de même, une description de la page intermédiaire ainsi qu’un un lien optimisé vers « bottes ».
<h2>Les meilleurs marques de sécateurs</h2>
Pareil, description + lien optimisé vers « sécateurs ».
Pour en savoir plus :
- Lien vers « Aménagement de jardin » ;
- Lien vers « Entretien de jardin » ;
- Lien vers « Maladies et traitement de plante ».
Remarque : Les liens transversaux ou entre sœurs sont placés en bas. Tandis que les liens vers les pages de niveau inférieur sont placés de façon sémantique.
Par ailleurs, les choses sont légèrement différentes pour la page intermédiaire « Aménagement de jardin » :
Il y a deux niveaux de pages intermédiaires sur la branche, ce qui implique que vous aurez la même configuration pour les pages « Types de jardin » et « Fleurs de jardin » qui sont les seuls à avoir des pages finales au quatrième niveau de la pyramide.
Mais cette fois ci, le lien qui va se trouver dans leur introduction conduira vers « Aménagement de jardin » qui se trouve au niveau supérieur.
7.2.3. Les pages finales
Nous sommes maintenant au dernier niveau de notre silo et voici un aperçu de comment les pages peuvent être liés :
- Le titre H1
- Le lien vers la page intermédiaire de niveau supérieur placé en haut de page, comme par exemple dans l’introduction ;
- En bas, les liens vers les pages sœurs ou se trouvant sur le même niveau.
Je considère toujours mon exemple avec la page « Jardin à la française » :
On a une représentation suivante :
<h1> Qu’est-ce que le jardin d’Eden et comment l’avoir ?</h1>
Introduction : ………Liens vers la page intermédiaire « Types de jardin ».……
…….
…….
…….
……
…….
……
Pour en savoir plus :
- Lien vers « Jardin d’eden » ;
- Lien vers « Jardin en terrasse » ;
- Lien vers « Jardin potager ».
Remarque : Il n’y a plus de lien placé de façon sémantique puisque ces pages n’ont pas de pages filles. Elles se trouvent au dernier niveau de la pyramide ou du silo.
Voilà, nous avons conçu notre cocon sémantique et les liens sont bien placés. Il reste une dernière étape qui est de pouvoir relier les cocons sémantiques entre eux.
Chapitre 8. Comment lier les différents cocons sémantiques ?
Vous pouvez être amené à créer plusieurs cocons sémantiques pour vos stratégies. Pour cela, il faudrait penser à la façon idéale de faire des liens entre eux pour qu’ils ne soient pas complètement distincts les unes des autres.
Après, il n’est pas non plus judicieux de relier les pages des différents cocons à la volée, ce qui ruinerait vos efforts.
8.1. Liez les cocons sémantiques entre eux
Vous avez eu le temps de créer différents types de cocons sémantiques qui véhicule les besoins et intentions de recherche des internautes.
Afin de relier ces cocons, vous allez créer une page nommée « Plan du site » par Laurent Bourelly.
Vous pouvez également utiliser l’expression utilisée par Olivier Andrieu « Plan des cocons » que je trouve personnellement plus explicite. Après, ce n’est qu’une question de terminologie et chacun à ses préférences / repères pour se retrouver.
La page en question va proposer des liens sémantisés vers les différents cocons de votre site web. Il s’agira en quelque sorte d’un récapitulatif de tous les cocons de votre site web.
La page peut se présenter de cette manière :
Titre ;
(Paragraphe 1) :…………………………….Lien vers cocon 1………………………………
(Paragraphe 2) : ………………………………….Lien vers cocon 2…………………………………………
(Paragraphe 3) : ……………………………….Lien vers cocon 3…………………………………..
(Paragraphe 4) : ……………………………………..Lien vers cocon 4………………………………….
Ensuite, vous liez le Plan des cocons à la page d’accueil grâce à un lien. Ce lien n’a pas forcément besoin d’être contextualisé. Le résultat peut se présenter comme suit :
En liant ainsi vos cocons à la page d’accueil de votre site web, vous allez permettre aux robots des moteurs de recherche de trouver et d’indexer les différentes pages de vos cocons sémantiques.
8.2. Optimisez vos cocons sémantiques
Évidemment, un cocon sémantique n’est pas définitif. Comme toute stratégie, il faut veiller constamment à l’améliorer afin d’optimiser ses performances.
Avant d’intégrer le cocon sémantique sur votre site web, vous pouvez noter dans un premier temps les performances de votre site web. Pour aller plus loin, vous pouvez définir des indicateurs de performances pour évaluer l’impact de cette stratégie sur votre site web.
Vous pouvez suivre par exemple :
- La position des pages par rapport à certains mots-clés ;
- Le nombre de visiteurs que chaque mot vous apporte ;
- Le nombre de visiteurs mensuel ;
- Le dwell time ou le temps passé sur votre site web ;
- Le taux de rebond ;
- Etc…
Enfin, sachez qu’il est important d’accorder du temps à la stratégie pour qu’elle puisse réellement donner ses résultats. Considérer le cocon sémantique comme le SEO en général : Une stratégie qui montre ses résultats sur le long terme et pas du jour au lendemain.
Maintenant, il est pertinent de vérifier qu’effectivement votre maillage interne reflète le cocon sémantique que vous avez élaboré.
Pour ce faire, vous allez utiliser certains outils disponibles sur le marché.
8.3. Utilisez des outils pour auditer le maillage interne de votre site web
Il existe de nombreux outils pour vérifier le maillage interne d’un site web.
C’est le cas par exemple de Screamingfrog :
En effet, il s’agit d’un outil tout-en-un qui vous permet d’intervenir sur presque tous les aspects du SEM ou du webmarketing à savoir :
- SEO ;
- SEA ;
- SMO.
Quant aux SEO spécialement, les robots de Screamingfrog vous permettent de :
- Trouver les liens brisés ;
- Auditer les redirections ;
- Analyser les titres et les balises méta ;
- Trouver les contenus dupliqués ;
- Auditer les directives aux robots ;
- Générer des Sitemaps ;
- Crawler efficacement les sites web sous JavaScript ;
- Visualiser l’architecture du site.
Evidemment, c’est le dernier point qui nous intéresse afin de voir l’architecture de n’importe quel site web :
(source : Screamingfrog)
En attendant mon guide complet sur l’outil, vous pouvez consulter la page de description de Screaminigfrog sur l’utilisation de cette fonctionnalité.
Pour le bonheur de ses utilisateurs, certaines fonctionnalités de l’outil peuvent être utilisées gratuitement et la visualisation de l’architecture du site en fait partie. Jetez ici un coup d’oeil à l’architecture de mon site Twaino:
Pour profiter de toutes les fonctionnalités de l’outil, il faut évidemment souscrire à un abonnement annuel que je trouve abordable comparativement aux tarifs des outils SEO présents sur le marché.
En effet, le prix est de 149 £/ an, ce qui revient à approximativement 172,02 € / an et 14,34 €/mois.
Screamingfrog n’est évidemment pas le seul outil sur le marché, il y a également cocon.se :
L’outil vous permet d’accomplir un certain nombre de tâches.
Cocon.se peut vous permettre d’avoir une schématisation comme celle-ci :
Source : Compte Twitter de Cocon.se
Il convient de noter que l’outil est un peu technique dans la mesure où sa prise en main n’est pas très facile. Vous pouvez néanmoins prendre connaissance des nombreux guides proposés afin de comprendre son fonctionnement.
De plus, notez qu’il est payant et que vous allez devoir créditer votre compte afin d’utiliser ses services.
Le plus intéressant, si les tarifs ne vous conviennent pas, il y a la possibilité d’ouvrir un ticket et d’expliquer vos réels besoins dans le but de revoir les coûts.
D’autres outils peuvent vous permettre d’avoir les même résultats, comme Visiblis.fr :
Cet outil, vous permet également d’accomplir à peu de choses près les mêmes tâches que Cocon.se :
A l’instar du précédent outil, celui-ci est également payant.
Si votre site existe déjà et contient un nombre conséquent de contenus, je pense qu’il est judicieux d’utiliser ces outils afin de faire un audit de votre maillage interne.
Cela vous permet d’avoir une idée de l’étape actuel de votre site afin de voir dans quelle mesure intégré efficacement un cocon sémantique.
8.4. Formez-vous au cocon sémantique
Pour maîtriser le cocon sémantique, quoi de mieux que de se former auprès de son créateur ?
En effet, Laurent Bourrelly propose une formation complète sur sa stratégie :
Consultez la formation : LaurentBourrelly.com
La formation sur le cocon sémantique est constituée de 10 vidéos totalisant 345 minutes soit un peu moins de 6 heures.
Il faut reconnaître que le coût est relativement bas par rapport au ROI que vous pouvez tirer avec la mise en place d’un cocon sémantique efficace. Pour 497 €, vous aurez une maîtrise parfaite de la stratégie et de son intégration dans la structure d’un site web.
Alors, n’hésitez pas à vous inscrire à la formation de Laurent !
Pour aller encore plus loin, voyons ensemble les bonnes pratiques pour réaliser une netlinking interne irréprochable.
Chapitre 9. Les bonnes pratiques pour un maillage interne impeccable
Nous venons de voir comment mettre en place un cocon sémantique pour un maillage interne efficace. Pour finir, je vous donne les meilleures pratiques en matière de netlinking interne.
Astuce 1 : Faites un audit de vos liens internes pour déceler les problèmes éventuels
A moins que vous ne soyez sur le point de lancer votre site web, les choses ne sont pas toujours aussi organisées qu’on le voudrait. C’est pourquoi il est important de vérifier l’état de vos liens internes existants avant d’en rajouter.
Pour être efficace, vous pouvez simplement utiliser les outils SEO, tels qu’Ahrefs ou Moz.
Ahrefs montre comment effectuer un audit de site web avec leur outil dans cette vidéo :
Cette action vous permet de trouver les problèmes suivants :
9.1.1. Les liens internes brisés
Les liens brisés gaspillent le jus de liens et entraînent une mauvaise expérience de l’utilisateur.
Pensez à ce que vous allez ressentir si lien qui devrait vous permettre de télécharger votre film préféré ne marche pas ! Vous risquez de quitter le site sans jamais y revenir.
C’est pour cela qu’il est capital de trouver ces liens et de résoudre ce problème avec les options suivantes :
- Si vous avez supprimé la page du lien cassé par accident, rétablissez-la à la même URL ;
- Rediriger la page brisée vers une autre URL pertinente. Puis, mettez à jour ou supprimez tous les liens internes qui pointent vers elle.
9.1.2. Les pages sans importance qui ont beaucoup de liens internes
Si vous voyez des pages sans importance avec beaucoup de liens internes, redirigez-les ou supprimez-les.
Par exemple, si vous avez un site d’actualité avec de nombreuses pages complètement obsolètes, il y a de fortes chances que ces pages ne soient pas particulièrement utiles.
Vous pouvez essayer de mettre ces pages à jour et de les consolider avec d’autres pages.
Mais dans le cas où une mise à jour n’est pas pertinente, vous pouvez envisager de les supprimer afin de rediriger efficacement le jus de lien les pages les plus importantes de votre site web.
9.1.3. Les liens internes vers les pages redirigées
Il n’est pas idéal d’avoir des longues chaînes de redirections vers vos pages.
Ce problème a tendance à réduire de 15% le jus de lien vers la page finale. Et si vous avez une longue chaîne de redirection, vous pouvez vous retrouver avec cette situation :
Si vous détectez ces liens, vous pouvez les corriger en supprimant les pages intermédiaires comme ceci :
Ceci vous permet de transmettre directement le jus de liens à la page finale.
9.1.4. Les pages orphelines
Un audit vous permet de trouver les pages sans liens internes, c’est-à-dire les pages orphelines. Notez qu’aucune page importante ne devrait être orpheline pour plusieurs raisons.
Google ne pourra pas les trouver et aucun PageRank ne sera transféré via des liens internes vers ces pages. Pour cela, faites une analyse et assurez-vous qu’aucune page importante de votre site n’est orpheline.
9.1.5. Les pages importantes qui se trouvent en profondeur
Un audit peut vous permettre d’identifier les pages plus ou moins profondes et qui nécessite d’être mis en avant ou non, en fonction de l’importance que vous y prêtez.
La performance peut être analysée en termes :
- De clics ;
- De conversions ;
- De positionnement intéressant sur un mot-clé important ;
- Etc…
Si vous constatez que les pages ont moins de liens internes ou qu’elles sont trop éloignées de votre page d’accueil, vous pouvez envisager de corriger la donne afin de renforcer leur performances.
En effet, sachez que le moteur de recherche peut considérer les pages trop « profondes » comme moins importantes, de sorte qu’il ne les considère pas toujours dans ses analyses.
De plus, la page qui fait le plus autorité sur la plupart des sites est la page d’accueil et plus une page est proche, plus le transfert du PageRank vers cette page est important.
Astuce 2 : Faites un audit de vos liens internes avec Google Search Console
La Search Console de Google vous permet d’analyser dans une certaine mesure vos liens internes. Vous pouvez par exemple voir les pages qui ont le plus de liens internes :
Cela vous permet de vous assurer que vos pages les plus importantes reçoivent le plus de liens. De même, vous saurez si les pages les moins importantes reçoivent aussi beaucoup de liens afin d’essayer de corriger la situation.
Astuce 3 : Mettez les liens les plus importants en haut du contenu
Vous avez constaté qu’avec le cocon sémantique, les liens des pages cibles qui sont les plus importantes sont placés en haut de page. En effet, lorsque vous placez de tels liens en début de contenu, il s’agit d’un indicateur pour Google de l’importance que vous placez dans ce lien.
De plus, les lecteurs peuvent avoir envie d’aller consulter la page vers laquelle pointe le lien que vous avez placé dans votre introduction afin d’avoir une vision plus globale et générale de la thématique que vous êtes en train de traiter.
L’objectif est également d’augmenter le temps que les visiteurs vont passer sur votre site web par la même occasion votre taux de rebond.
Gardez à l’esprit que quand vous avez un taux de rebond bas avec un dwell time ou temps passé sur votre site élevé, Google considère que votre contenu est de qualité et que les utilisateurs l’apprécie.
Pour cela, le moteur de recherche est susceptible de faire monter votre page dans les résultats.
Astuce 4 : Faites des liens vers les pages importantes
Lorsque vous créez un lien vers une page, vous lui envoyez du jus et vous renforcez son autorité.
Bien que les liens internes aient généralement moins de valeur que les liens externes, les utiliser pour renforcer les pages les plus importantes de votre site web peut énormément aider.
Pour utiliser cette stratégie, vous devrez connaître les pages ayant le plus d’autorité afin de faire des liens à partir de ces dernières vers les pages que vous souhaitez voir ranker en priorité dans les SERPs.
Alors, comment déterminer les pages ayant le plus d’autorité sur votre site web ?
Pour ce faire, vous devez utiliser des outils SEO tels que Moz et Ahrefs. Avec eux, déterminez les pages ayant le plus d’autorité sur votre site web, puis créez des liens à partir de ces pages vers les pages que vous souhaitez voir ranker.
Astuce 5 : Faites des liens stratégiques à partir de votre page d’accueil
La page d’accueil est généralement celle qui présente la plus grande autorité sur un site web et le nombre de backlinks le plus élevé. Pour cette raison, il est important de créer judicieusement les liens à partir de votre homepage.
Si vous avez des produits ou des articles, vous pouvez être tenté de créer des liens directement vers ces pages depuis la page d’accueil. Cela permettra certainement d’envoyer du jus de liens vers elle.
Prenez garde tout de même de le faire avec précaution dans le but de ne pas complètement déstructurer l’architecture de votre site web.
Vous conviendrez qu’il est très peu astucieux d’avoir plus de 200 articles qui sont directement liés à la seule homepage.
Créez une page blog qui servira à regrouper tous vos articles est beaucoup plus intéressant. Il en va de même pour les produits que vous pouvez regrouper sur une page produit qui sera ensuite liée à la page d’accueil.
Celui-ci se chargera de transmettre le flux d’autorité aux autres pages :
De cette façon, votre page s’occupera de faire uniquement des liens vers les pages les plus importantes de votre site web.
Astuce 6 : N’utilisez pas le même texte d’ancre pour deux pages différentes
Utiliser les mêmes ancres pour des pages différentes peut apporter de la confusion au niveau des robots des moteurs de recherche qui peineront à faire une différence claire entre elles.
Supposons que vous avez deux pages différentes dont l’une aborde « les meilleures bottes de jardin » et l’autre « les marques de bottes de jardin ».
Si vous utilisez les mêmes ancres « bottes de jardin », Google aura tendance à considérer que vous traitez le même sujet sur les deux pages.
Utilisez à la place des textes d’ancres différentes et explicites pour les différentes pages.
Astuce 7 : Utilisez des liens dofollow
Si vous utilisez l’attribut nofollow pour vos liens, les pages ne se passeront pas de jus de lien, ce qui voudra dire que les pages cibles ne verront pas leur autorité amélioré.
Pour cette raison, utilisez en interne les liens normaux sans l’attribut nofollow.
Astuce 8 : Utilisez les liens internes pour faciliter l’indexation de vos pages
Google trouve et indexe les pages grâce aux liens. De façon générale, le moteur de recherche arrive à indexer les pages les plus importantes.
Mais si vous avez gros sites, Google ne va pas faire l’effort de crawler toutes vos pages, dans la mesure où vous avez un budget crawl limité.
Les liens internes peuvent vous aider à faciliter la découverte et l’indexation de vos pages par les robots des moteurs de recherche.
Si vous avez une page ou un ensemble de pages que vous voulez indexer, un lien interne vers cette page ou la catégorie de cette page depuis la navigation de votre site peut être utile.
Ou ajoutez-la à votre sitemap
Astuce 9 : Evitez les générateurs automatiques de liens
Il y a plusieurs plugins qui permettent d’automatiser la création de liens interne. Il s’agit entre autres de :
- Internal link juicer ;
- Internal link building ;
- Etc…
Je vous recommande de ne pas faire usage de ces plugins ou d’être prudent dans leur utilisation dans la mesure où :
- Ils ne favorisent pas l’expérience utilisateur : Avec le cocon sémantique, vous avez constaté que l’accent est mis sur les besoins et l’intention de recherche des utilisateurs. Ces plugins n’ont pas cette notion et sont quasiment incapable de placer des liens utiles pour le lecteur. De plus, vous n’aurez pas la possibilité d’être stratégique, c’est-à-dire de faire des liens des pages ayant une fortes autorité vers les pages qui ont réellement besoin d’être boostées ;
- Vous risquez d’avoir des textes d’ancre spammeurs : Vous souvenez vous de mon conseil sur le fait de ne pas créer les même textes d’ancres pour deux pages différentes ? Et bien, avec de tels logiciels qui sont capables de créer des centaines de liens automatiquement, il y a des risques qu’il y ait des ancres suffisamment similaires pour apporter de la confusion aux robots. Sans oublier que ces ancres peuvent être considérées comme des spams, ce qui peut nuire à votre référencement.
Astuce 10 : Limitez le nombre de liens par page
Dans son article sur combien de liens mettre sur une page, le googler Matt Cutts recommande d’avoir environ une centaine de liens.
Plus précisément, il indique qu’il faut garder ce nombre en dessous de 100 000 avec une recommandation d’environ 100 liens. Il s’agit bien évidemment de l’ensemble des liens internes comme externes.
Si vous devez dépasser ce nombre, il est important de vous assurer que les liens placés dans vos contenus sont pertinents pour le lecteur.
J’ai publié plusieurs articles qui comportent plus d’une centaine de liens et je considère que tous les liens sont pertinents pour mes lecteurs et pas spécialement les moteurs de recherche.
Il faut noter que plus vous placez de liens sur une page, plus le jus de lien qu’elle transmet est faible. De plus, si vous dépassez les 100 liens, Google peut choisir de ne pas indexer certains lien et chercher à savoir si vous avez des liens spammeurs sur la page.
En quelque sorte, le moteur de recherche devient vigilent et cherche à savoir si vous n’avez pas l’intention de tromper ses algorithmes.
Astuce 11 : Structurez le maillage interne spécialement pour la version mobile de votre site web
Google permet aux webmasters d’avoir différents structures de liens internes pour le mobile et le desktop.
@JohnMu @aleyda For Mobile first index the internal link structure for mobile site should be same like desktop?
— Eslam Bakkar (@EslamMBakkar) 2 janvier 2018
Je recommande néanmoins de garder les deux versions aussi semblables que possible. Prenez la peine de vérifier que la version mobile de votre site à tous les liens internes clés dont votre version desktop dispose.
Astuce 12 : Faites des liens de vos anciens contenus vers vos nouveaux contenus
Le principe est simple, vous ajoutez des liens internes à vos anciens contenus renvoyant vers les nouveaux contenus. Pour ce faire, vous devez pouvoir trouver les pages les plus pertinentes, ce qui est difficile notamment lorsque vous avez des centaines d’articles sur votre blog.
Il y a une méthode que je trouve efficace et que je vais illustrer avec un exemple de mon propre site.
Supposons que je publie un nouvel article sur « comment mener une campagne d’emailing efficace ? ».
Pour rechercher les articles qui mentionnent le terme « emailing » dans leur contenu, je vais utiliser la syntaxe de Google : « site:nomdedomain « mot-clé » ».
Dans mon cas, j’ai la requête suivante : site:twaino.com/blog « emailing »
J’ai alors 5 résultats ou 5 pages présentes dans l’index de Google et qui mentionnent le terme « emailing ». Il s’agit déjà d’ancres pertinentes sur lesquels je peux placer des liens. Sans oublier bien évidemment de retravailler les paragraphes afin de créer des liens contextualisé vers mon nouvel article.
Par ailleurs, le terme « emailing » n’est pas le seul que je peux utiliser pour trouver des opportunités de liens internes. Je peux également rechercher « site:twaino.com/blog « email » » afin de trouver d’autres pages mentionnant le terme « email ».
Ainsi, je pourrai voir dans quelle mesure créer un lien vers mon nouvel article.
A ce niveau, vous allez constater qu’il y a plus de 77 résultats pour ma recherche. Il me serait difficile de choisir les meilleures pages pour créer des liens vers ma nouvelle page.
Si vous rencontrez le même problème, je vous suggère d’installer l’extension Chrome MozToolar :
Une fois activé, vous aurez le résultat suivant lorsque vous êtes sur la page de résultats de Google :
Cliquez ensuite sur l’icône sous forme de flèche qui se trouve juste à côté du logo Moz :
Cela vous permet d’exporter les résultats en CSV que vous pourrez trier ensuite. N’oubliez pas que Moztoolbar analyse uniquement les résultats présents sur une page.
A défaut, Google présente uniquement 10 résultats par page. Mais si vous avez un grand nombre de résultats, il est possible d’aller jusqu’à 100 sur une page.
Pour ce faire, cliquez sur « Paramètres », puis sur « Paramètres de recherche » :
Vous aurez l’interface de réglage et au niveau de « Résultats par page », vous pourrez modifier le nombre :
Je vais mettre le nombre sur 100 pages et cliquez sur le bouton « Enregistrer ».
Avec ce réglage, vous aurez un fichier CSV quasi-complet que vous pourrez utiliser efficacement. En effet, il suffit de trier par Page Autority ou autorité de page afin de choisir les pages ayant le plus d’autorité et pouvant transmettre le plus de jus de lien.
Quant à moi, je remets mes réglages sur 10 résultats par page ☺
Conclusion. Le Cocon Sémantique – La stratégie de maillage interne à adopter absolument
Les liens, qu’ils soient internes ou externes, occupent une place très importante sur la toile. Pour les utilisateurs, ils permettent de naviguer sur un site ou entre plusieurs sites afin d’avoir des compléments d’informations ou d’effectuer certaines actions.
Quant aux moteurs de recherche, c’est grâce aux liens qu’ils découvrent et indexent de nouvelles pages à proposer à leurs utilisateurs. De plus, ils s’en servent comme des votes de confiance afin d’évaluer le poids ou la valeur des sites web ou des pages.
C’est pour ces raisons que parmi les plus de 200 facteurs de classement de Google, les liens font partie des plus importants.
Bien évidemment, les votes de confiance issus des autres sites web ont plus de valeurs que les liens internes. Mais cela n’empêche qu’il est capital d’adopter une stratégie efficace quant à leur gestion.
C’est exactement le rôle du cocon sémantique qui permet une distribution fluide du jus de lien entre les pages afin de renforcer l’autorité des pages les plus importantes sur un site web. Mieux, cette stratégie se base sur les besoins et les intentions réels des utilisateurs.
Ce qui la rend pertinente non seulement pour l’internaute, mais également pour les moteurs de recherche. D’autant plus que ces derniers ont pour vocation de proposer les meilleurs résultats à leurs utilisateurs.
Dans cet article j’ai eu l’occasion de voir les étapes pour mettre en place le cocon, mais je tiens à rappeler que mon article ne se substitue aucunement à la formation complète de Laurent Bourrelly.
N’oubliez pas également de garder à l’esprit les bonnes pratiques en matière de netlinking interne afin d’optimiser la performance de votre stratégie.
Pour finir, je vous recommande de mettre en place des KPI ou des indicateurs clés de performance afin de suivre l’impact de vos actions dans le but d’apporter des améliorations si cela devient nécessaire.
Sur ce, je vous dis à bientôt et bonne réflexion pour la mise en place de votre cocon sémantique ! ☺
Top article ! Super complet ! J’ai cependant une question : est ce que le cocon sémantique agit sur le domaine d’autorité du blog aux yeux de google ? Merci en tous cas pour tout ce boulot
Bonjour Nicolas,
La mise en place d’une architecture de site cohérente autour de mots clé important, ainsi que l’efficacité d’un maillage interne réfléchis et systématique vont avoir des impacts vertueux sur l’autorité globale de votre site web. Le cocon sémantique s’inscrit dans cette logique est permettra à votre site web d’obtenir des meilleurs résultats dans Google.
Concernant l’impact de la mise en place d’un cocon sur votre autorité de site, pour moi il est indéniable, mais je ne suis pas capable de vous le chiffrer concrètement, en promettant par exemple +10 points d’amélioration sur votre Domain Authority après la mise en place d’un cocon.
J’espère avoir répondu à votre question,
Bonne journée,
Alexandre
1000 mercis pour cet article de grande qualité !
J’aurais cependant une question : Je souhaite mettre en place une structure en cocon sémantique pour aller chercher un mot clés avec un bon volume (10k/mois). Nous sommes un outil Saas, le mots clés que j’aimerais aller chercher est le Mot Clés Générique de l’appellation de ce type de logiciel. J’aimerais donc faire ranker notre page d’accueil sur ce Mot Clés Générique dans le top 3. Je me pose la question comment adapter la structure du cocon sémantique pour cela.
Dans mon idée :
Page cible = notre page d’accueil (optimiser sur ce Mot Clés Génériques en H2 et dans le content)
Page intermédiaire = Page de blog optimisé sur ce Mot Clés générique short traine. Le H1 type « Mot Clés Générique – Le guide des meilleurs outils 2021 »
Pages finales = mots clés de longue traîne comportant ce même Mot Clés Générique.
Ma question, dans cette structure, il y aurait qu’une page intermédiaire qui correspondrait au mot clés générique short traine, mais par contre beaucoup de pages finales. Est-ce que ce cocon serait efficace pour atteindre l’objectif, à savoir, que ce soit la page d’accueil qui rank sur ce keyword et non la page intermédiaire ?
J’ai des doutes, car si on suit la méthodologie du cocon, ici ma page intermédiaire serait ma page cible. Pourtant, je dois faire en sorte que ce soit ma page d’accueil qui rank sur ce mot clés générique en plus du nom de notre outil Saas.
Ce serait super si vous pouviez m’aider !
Je vous félicite encore une fois pour vos contenues et vos vidéos YouTube,
Benjamin
Article titanesque. Un grand merci pour cette mine d’infos.
Évidemment, pour le jeune padawan du cocon que je suis, il y aurait des tas de questions que je te poserais fort volontiers si tu étais assis en face de moi !
Je me permets d’en poser une, essentielle, certainement candide pouvant donner la sale impression que je n’ai rien compris… mais tant pis je la pose :
Est-il possible de créer un cocon à partir d’un site-blog dans lequel la seule façon de structurer les contenus serait les catégories d’articles ?
Ne vaut-il mieux pas créer « ses pages informationnelles » directement sur le site web lui-même. Par exemple en créant une rubrique le guide du jardinier (avec l’organisation du cocon que tu décris dans ton article) sur le site de mon ecommerce de jardinerie ?
Voilà… c’est un conseil très pratico-pratique qui relèverait presque du consulting mais… j’ose. Quel toupet !!!
Encore merci de partager ton savoir.
Je ne qualifie pas tout ceci d’un article, mais plutôt d’une formation.
Bonjour,
J’ai fait de mon mieux pour proposer le contenu le plus détaillé possible, donc je suis très heureux si il vous a intéressé.
A bientôt,
Alexandre